Ce samedi 8 mars 2025, la République Démocratique du Congo a célébré la Journée Internationale de la Femme dans un contexte marqué par la guerre qui ravage les provinces de l’Est du pays, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri. Une situation humanitaire et sociale alarmante, mais qui n’a pas empêché des voix fortes de s’élever pour porter un message d’espoir et de changement.
Sous le thème international de cette année, « Pour toutes les femmes et filles : droit, égalité, autonomie », la Coordonnatrice provinciale du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) pour le Sud-Kivu, Grâce Ngabo Mugerangabo, a pris la parole pour réitérer son engagement en faveur des droits et du bien-être des femmes congolaises, particulièrement celles vivant les horreurs du conflit armé.
Dans un message publié sur son compte X, la militante et native de Bukavu a exhorté les femmes à se mobiliser et à refuser la violence qui continue de déchirer leur quotidien. « Le sort de celles de nous qui souffrent n’est pas une fatalité. Levons-nous toutes pour dire NON à la violence et à la guerre et ses affres. Le sort et l’avenir de l’humanité en dépendent », a-t-elle écrit.
Une crise humanitaire sans précédent
Profitant de cette journée symbolique, Grâce Ngabo a mis en lumière les conséquences désastreuses des conflits armés dans la région. Elle a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des violences qui a conduit à un exode massif des populations, au recrutement forcé d’enfants dans des groupes armés et à la prolifération incontrôlée des armes entre les mains des civils. Des phénomènes qui, selon elle, alimentent l’insécurité croissante dans les zones urbaines de Goma, Bukavu et Uvira.
Appel à l’action internationale et à la cohésion nationale
Dans son plaidoyer, la Coordonnatrice a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour une intervention concrète et efficace afin de mettre fin à cette tragédie. Elle a également insisté sur l’importance de renforcer la solidarité et l’amour au sein du peuple congolais pour préserver l’unité nationale, même dans les moments les plus sombres.
Cette Journée Internationale de la Femme 2025 restera gravée comme un rappel poignant des défis auxquels sont confrontées les femmes congolaises, mais aussi comme une déclaration courageuse d’espoir et de résilience face à l’adversité.
Redaction Hortensia; Avec la Cellule de Communication P-DDRCS Sud-Kivu.