L’Honorable Jérémie Basimane, député provincial du Sud-Kivu, a fermement rejeté les allégations de spoliation de biens de l’État portées contre lui dans un récent rapport de commission d’enquête. Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée provinciale du 26 12 2024, l’élu a qualifié ces accusations de “fausses” et de “motivées par des intentions politiques”.
Basimane a souligné qu’il n’était pas à la tête du ministère provincial de l’Urbanisme et de l’Habitat à l’époque où les faits reprochés se seraient produits. Il a également mis en avant le fait que plusieurs des parcelles en question avaient fait l’objet de transactions bien avant sa prise de fonction.
Pour étayer ses dires, l’élu a proposé une enquête approfondie impliquant les services des titres immobiliers et les propriétaires actuels des parcelles incriminées. Il a fourni une liste précise de personnes à convoquer afin de clarifier la situation et de déterminer les véritables responsables.
Un appel à la transparence
Dans sa lettre, Basimane a insisté sur l’importance de préserver sa réputation et a appelé à une enquête impartiale. Il a également souligné le caractère préjudiciable de ces accusations pour son honneur et sa carrière politique.
Les enjeux de cette affaire
Cette affaire met en lumière les tensions politiques qui peuvent naître autour des questions foncières, particulièrement sensibles dans un contexte urbain en pleine expansion. Les accusations de spoliation sont souvent utilisées comme arme politique et peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie des citoyens.
Il reste à savoir si l’Assemblée provinciale donnera suite à la demande de Basimane et si une enquête approfondie sera menée. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des implications importantes pour l’avenir politique de l’élu et pour la gestion des questions foncières dans la province du Sud-Kivu.
Aurore NSIMIRE
