Bukavu, RDC – L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) en République Démocratique du Congo a récemment éclairé sur des allégations selon lesquelles l’institut aurait détourné une somme importante de fonds destinés à un projet d’aquaculture dans la province du Sud-Kivu.Dans un communiqué officiel, l’IITA a précisé que les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’institut aurait reçu 139 millions de dollars américains pour ce projet étaient totalement fausses. L’institut a expliqué que le financement total reçu du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) s’élevait à 1,8 million de dollars américains, une somme bien inférieure à celle alléguée.
Ce projet, financé par le FPI dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État, visait à encourager les jeunes à se lancer dans l’élevage de poissons en cages flottantes sur le lac Kivu. Grâce à ce projet, des centaines de cages ont été distribuées à des associations de jeunes aquaculteurs dans les territoires de Kabare, Kalehe et Idjwi, ainsi que dans la ville de Bukavu. L’IITA a souligné que ce projet avait permis de transférer des technologies clés aux bénéficiaires, telles que la fabrication de cages et la production d’alevins en eaux froides. Ces transferts de compétences ont non seulement stimulé la production de poissons, mais ont également encouragé le secteur privé à investir dans l’aquaculture.
Face à ces accusations, l’IITA a exprimé sa détermination à défendre sa réputation et a annoncé qu’elle envisageait de porter plainte pour diffamation. L’institut a invité le public à se référer aux sources officielles pour obtenir des informations vérifiées. En résumé, l’IITA RDC a démenti formellement les allégations de détournement de fonds et a réaffirmé son engagement à soutenir le développement de l’agriculture en RDC. Ce projet d’aquaculture, bien qu’ayant été victime de fausses informations, est un exemple concret de l’action de l’institut pour promouvoir des solutions durables et bénéfiques pour les communautés locales.
Rachel MUTEYA
