Le vice-gouverneur du Sud-Kivu a présidé ce 21 novembre 2024 une séance d’information dédiée au projet TRIDE, un programme ambitieux visant à améliorer la sécurité alimentaire et la gestion des ressources en eau dans la province. Cette initiative, soutenue par le Royaume des Pays-Bas, s’inscrit dans une dynamique de développement économique local et de consolidation de la paix.
Dans son discours d’ouverture, l’autorité provinciale a souligné l’importance accordée par le gouvernement congolais à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. Il a rappelé l’engagement du Président Félix Tshisekedi de faire de ces secteurs des priorités nationales.
Le projet TRIDE, mis en œuvre par le consortium ZOA, AGRITERRA et VNGI, vise à atteindre plusieurs objectifs :
• Sécurisation foncière: Améliorer l’accès à la terre pour les petits exploitants et réduire les conflits fonciers.
• Gestion intégrée des ressources en eau: Renforcer la gestion de l’eau pour une agriculture plus résiliente.
• Développement économique: Revitaliser l’économie locale à travers des chaînes de valeur inclusives.
Une collaboration renforcée entre le gouvernement et les partenaires ; Cette séance d’information a été l’occasion pour les autorités provinciales, les chefs de divisions et les membres du consortium TRIDE de renforcer leur collaboration. Le vice-gouverneur a insisté sur l’importance d’une implication étroite de tous les acteurs pour garantir le succès du projet.
Des défis à relever
Malgré les avancées notables du projet, le vice-gouverneur a reconnu les défis posés par l’insécurité dans certaines régions du Nord-Kivu, qui peuvent entraver le bon déroulement des activités. Il a toutefois exprimé sa confiance dans le rétablissement de la paix et la stabilisation de la province.
Un avenir prometteur
Le projet TRIDE représente un espoir pour les populations du Sud-Kivu, en particulier les petits exploitants agricoles. En améliorant leur accès aux ressources et en favorisant le développement économique local, ce programme contribue à renforcer la résilience des communautés et à réduire les tensions.
Ghislain WATONGOKA